Que soigne l’Homéopathie ?

L’homéopathie est une thérapeutique  consistant à prescrire à un malade, sous une forme fortement diluée et dynamisée, une substance capable de produire des troubles semblables à ceux qu’il présente, ce qui a une vertu curative. Les médicaments utilisés proviennent de souches végétales, animales, minérales, microbiologiques.

 Cette démarche médicale permet  de traiter, efficacement sans effet iatrogénique, une multitude de maux, tant en phase aigue, que chronique.

La consultation avec un médecin homéopathe, permet de percevoir une vision globale des personnalités, les problématiques médicales, récentes, ou plus anciennes. Elle fait ressortir le fonctionnement de la famille, et émerger des difficultés individuelles.

Un traitement homéopathique peut être utile, pendant la grossesse, lors des nausées  par exemple, et autour de l’accouchement (favoriser les contractions, accompagner le stress). Mais aussi être d’un grand secours lors d’un accouchement vécu de façon traumatique, pour la mère et l’enfant.

Chez le nouveau-né et le petit nourrisson, l’homéopathie peut fonctionner lors des coliques,  de certains RGO, des douleurs intestinales « classiques » des trois premiers mois.

Chez le nourrisson et l’enfant, l’homéopathie est souvent efficace lors des douleurs dentaires, des épisodes fébriles, de différentes toux, et évite ainsi le recours à l’allopathie assez pauvre sur le sujet, sans pathologie notable; l’homéopathie est d’un grand recours lors des bronchiolites, des laryngites, de certaines otites virales, des gastroentérites. Notamment dans de nombreux  contextes d’urgence.

Mais la prescription nécessite une grande observation des symptômes, physiques locaux, généraux, et psycho-comportementaux. La recherche des modalités est fondamentale. Ainsi, beaucoup de personnes donnent Chamomilla pour les douleurs dentaires, alors qu’il existe d’autres remèdes, chacun n’ayant un effet que s’il correspond aux modalités strictes. En cas de fièvre, Belladonna semble le remède le plus connu. Mais il faut observer si l’enfant a chaud ou froid, s’il recherche le chaud ou le froid, s’il transpire ou est sec, s’il est rouge ou pâle ; noter son appétit, sa soif (par rapport à d’habitude) ; il est nécessaire de noter  surtout son comportement, peu perturbé, ou au contraire très fatigué, si l’enfant s’isole, ou se colle à sa mère ou son père, s’il est grognon, colérique.

Mais avant tout rechercher le remède de fond de l’enfant, tenant compte de sa personnalité et du contexte, permet d’améliorer ses défenses immunitaires, et couper le cercle vicieux des pathologies diverses : c’est ce que le médecin homéopathe s’acharne à faire.

Ainsi , c’est au cours de consultations plus longues ou plus compliquées que peuvent être abordés les troubles du sommeil, les troubles du comportement, les difficultés scolaires, et relationnelles. Un traitement  homéopathique a parfois besoin d’être complété par  une prise en charge psychologique.

L’homéopathie reste un besoin fort de la pratique médicale, mais il faut avant tout retenir que si L’ENFANT EST MALADE, IL FAUT CONSULTER.  Un traitement homéopathique n’est possible qu’après établissement d’un  diagnostic « nosologique » aussi précis que possible, grâce à l’examen classique de l’enfant, si besoin appuyé par des examens complémentaires, pouvant impliquer d’autres traitements.

Ci-joint le site du GPHEF, où sont notés des conseils aux parents, en cas de fièvre, rhumes, toux.

https://sites.google.com/site/pedhomeo/home

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